MA VIE MANŒUVRE
SIXIÈME PORTION
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Comment diable avais-je pu vivre jusqu'ici dans l'ignorance de toutes ces merveilles que nous offre la fécondité créatrice de l'espèce humaine ? C'est avec appétit que je me nourrissais de tout ce dont on me faisait l'éloge, et j'étais insatiable. Quelques semaines suffirent pour que je devinsse un érudit, un affranchi cathodique pratiquant. Bien sur, je dépensais beaucoup moins de temps avec mes ami(e)s de la vraie vie, leur méconnaissance des choses de l'esprit me les rendait presque étranger.
Il en allait de même pour ma famille, obscures et fades créatures, comment avais-je pu si longtemps supporter sans mots dire leurs insignifiantes préoccupations alors que journellement et à toutes heures s'offrait à nos yeux la quintessence de l'art télévisé.
J'avais bien tenté à plusieurs reprises de leur transmettre mon savoir à mots couverts, de partager mes acquis en employant des vocables faciles à comprendre où en laissant délibérément trainer des revues scientifiques sur la table basse du salon. Peine perdu.
Les jours, les semaines et les mois qui s'écoulaient m'éloignaient inexorablement de mes proches. je passais le plus clair de mon temps avec mes ami(e)s virtuel(le)s, ensemble nous stimulions notre intellect par la poésie, les chants sacrés et la science du samedi soir.
Et puis, un soir, un jeudi de l'an de grâce 2012, brutalement tout à basculé, mon univers s'est écroulé alors que j'astiquais ma télécommande. On appela d'urgence un docteur à la house qui tel un expert m'ausculta avec dextérité.....
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Voilà bientôt sept mois que nous coulions des jours heureux Gertrude et moi dans notre gentilhommière au cœur des plaines montagneuses de Savoie, loin du tumulte de la civilisation et des emmerdeurs. Le bonheur.
Cependant, depuis quelques temps, une pensée m’obsédait, j'avais ouï-dire par la rumeur publique qu'un lieu fraternel et avenant attirait l'élite de la société des arts et de la culture, une contrée merveilleuse où le partage et la lolitude était de mise. Cette idéologie m'envoûtait et l'inaltérable besoin d'aventures qui s'écoulait dans mes veines bien-aimées me tiraillait vach'tement les boyaux. Je voulais en être. C'est prestement sans accorder le moindre crédit aux exhortations de mes intimes que je pris cette décision qui allait chambouler ma destinée.
On m'initia naturellement aux us et coutumes du grand facebook et quelques heures à peine suivant mon avènement, j'avais déjà des dizaines d'ami(e)s trié(e)s sur le volet, le gratin de la blogosphère qui, par leur érudition, m'entrainèrent vers les luxuriants rivages de la cognition.
Comment diable avais-je pu vivre jusqu'ici dans l'ignorance de toutes ces merveilles que nous offre la fécondité créatrice de l'espèce humaine ? C'est avec appétit que je me nourrissais de tout ce dont on me faisait l'éloge, et j'étais insatiable. Quelques semaines suffirent pour que je devinsse un érudit, un affranchi cathodique pratiquant. Bien sur, je dépensais beaucoup moins de temps avec mes ami(e)s de la vraie vie, leur méconnaissance des choses de l'esprit me les rendait presque étranger.
Il en allait de même pour ma famille, obscures et fades créatures, comment avais-je pu si longtemps supporter sans mots dire leurs insignifiantes préoccupations alors que journellement et à toutes heures s'offrait à nos yeux la quintessence de l'art télévisé.
J'avais bien tenté à plusieurs reprises de leur transmettre mon savoir à mots couverts, de partager mes acquis en employant des vocables faciles à comprendre où en laissant délibérément trainer des revues scientifiques sur la table basse du salon. Peine perdu.
Les jours, les semaines et les mois qui s'écoulaient m'éloignaient inexorablement de mes proches. je passais le plus clair de mon temps avec mes ami(e)s virtuel(le)s, ensemble nous stimulions notre intellect par la poésie, les chants sacrés et la science du samedi soir.
Et puis, un soir, un jeudi de l'an de grâce 2012, brutalement tout à basculé, mon univers s'est écroulé alors que j'astiquais ma télécommande. On appela d'urgence un docteur à la house qui tel un expert m'ausculta avec dextérité.....
NOTRE HÉROS RETROUVERA-T'IL LA RAISON ?
SURVIVRA-T'IL A UNE NOUVELLE SAISON ?
CLIQUEREZ-VOUS SUR LE BOUTON "J'AIME" ?
Vous le saurez si vous en avez la force
lors du prochain épisode de
MA VIE MANŒUVRE
TOME 7
Lire Arsène alors qu'on a encore les yeux fermés (oui) et des marques d'oreiller sur les joues c'est comme baguenauder dans les pâturages avec l'ami du petit déjeuner, ça égaie la journée :)
RépondreSupprimer...J'aurais peut être du attendre de boire au moins un café avant de commenter..bah tant pis.
Ah, si le talent s'envoyait par la poste, j'en demanderais bien un colis, tiens. Avec une paire de diots. Et du Beaufort.
Heureusement qu'il nous reste Twitter.
RépondreSupprimerDelphine> lire les commentaires les paupières encore collées après quelques petites heures de dormage, même l'ami Ricoré ne m'apporterait pas autant d'égaiement :)
RépondreSupprimerPour le talent, je sais pas où on l'trouve, mais pour la paire de diots, ça peut s'arranger. Quant au Beaufort il ne supporterait pas le voyage.
Aka> ouais, mais je préfère attendre qu'on remette au goût du jour le télégramme et son opératrice. Ou le pigeon voyageur, ça avait quand même plus de charme.
j'ai un peu rien compris au fond de ton conte.
RépondreSupprimerun amalgame étrange entre facebook, les blogs bd, la télé et télé 7 jours...je , je dois dire que je pers pied. Mon esprit monotâche est resté bloqué sur le tableau représentant Géricault sut son lit de mort.
En fait, tu fais donc un parallele avec la vie de ce grand peintre...Gericault/Desbois même combat. tu es trop monté à cheval/ sur les fesses du bouc. tu es tombé, tu en meurs.
vite la suite, celle où tel César tu compresse des mac book pro en criant Ite Misse Est
Alors si je suis le seul à comprendre ce que j'écris dans la nuit, c'est emmerdant. Ou alors t'en as fumé d'la bonne.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais autant lu de trucs en rapport avec les séries télé (ou jeux video)que dans les statuts Facebook des blogueurs(euses)Bd. D'où le lien avec cette note apparemment incompréhensible au commun des mortels.
Mais de là à laisser supposer que j'aurai un gros cul d'bouc et que j'aime monter les bourrins, faudrait pas pousser mémère hein !!
« Allez, vous pouvez disposer la messe est dite»
ahhhh ouaiiiis...
RépondreSupprimerj'ai relu et là j'ai pigé :)
ton oeuvre est à tiroirs !
Reviens sur Facebook, on commence à parler du Festiblog, ça va te plaire...LOL !
(en plus je fais des fautes de frappe, que je me demande comment tu fais pour me comprendre, pardon)
RépondreSupprimerTellement vrai ! LOL
RépondreSupprimer:D
Pascalum> ha ! bon.. Je suis rassuré pour mon œuvre. Quoi, on parle déjà du Festiblog ?! Te laisse pas faire ! Bataille et Pourfends ! Détourne les conversations sur la journée de la bd de Villemomble !! :)
RépondreSupprimerLol !
Louna> Poke ! XD ! pdr ! y'avait longtemps que je t'avais point vu par ici, Arsene Desbois aime ça.
ha, Arsène, reviens ils sont devenus fous !
RépondreSupprimerLa sujet du jour sur FB c'est le hamburger Dark Vador qu'on peut manger chez Quick ... Tu as raison, je crois que là, c'est le début de la fin (faim?)
ha ha, Le hamburger Dark Vador ? et meeerde... Je me doutais bien qu'en partant de facebook je raterai quelque chose d'important ! Merci pour l'info, un peu plus et je restai dans l'ignorance, d'autant que Y'a pas de Quick à Chambéry !
RépondreSupprimer:)
N'empêche, Louis la Brocante, c'est vachement bien.
RépondreSupprimerHa ha ha !
RépondreSupprimerMais oui, bien sur, Louis la brocante ! :)
j'en ai jamais vu mais je sais que c'est bourré d'actions et de mille péripéties avec des cascades époustouflantes, des effets spéciaux invraisemblables, des dialogues ciselés et des réparties cinglantes. je vais me télécharger la saison complète tiens... :)
Arsene desbois prochainement sur le minitel ?
RépondreSupprimer3615 NEANDETALIEN ILLUSTRE ?
C'est pas encore certain. Par contre si tu as gardé un poste à galènes, tu peux désormais écouter le blog sur la BBC, c'est un peu brouillé par l'occupant mais ça reste écoutable.
RépondreSupprimerj'étais en rade d'internet mais quand même...
RépondreSupprimery'a un bouton "j'aime"??? où ça?!?!
ben je suis accro aux dessins quand même...
suis pas au top?
plouc déconnectée
mes rouleaux de cire sont tous fondus depuis Fukushima...
RépondreSupprimerPlouc déconnectée> Pas facile à trouver le bouton "J'aime", c'est un bidule bleu qui mène là où on perd son temps.. La dose de dessins devrait pas tarder, j'attends mon fournisseur :)
RépondreSupprimerPlein de bizz !
Retronotoire> Ha.. Tiens ?.. Je suis nul en géographie, je voyais Fontenay-sous-bois beaucoup moins loin.
Si tu ne vas pas a fukushima...
RépondreSupprimerC'est le nuage radioactif qui viendra a toi...
"paftorale ructio" , "inecial ludicicle" et "lobita cheratio" voyst lais mots qui me conduisirent dansf ta lolitude ! (putain çà poke, ici)
RépondreSupprimerSouriez... > Tout l'monde sait bien que les nuages radioactif ne dépassent pas les frontières ! Allons allons, un peu d'sérieux !
RépondreSupprimerFaidit> haaa oui c'est jolie, étant un privilégié sur ce blog, je suis exempté de Captcha. Merci de m'en faire profiter, je n'ai malheureusement pas souvent l'occasion de lire des lignes de poésie captchaïenne.
(Ouais, ça poke à donf) :)
J'avions raté cette note ?!
RépondreSupprimerM'en fous que t'aies arrêté Facebook, rien n'arrêtera mes pokes. POOOOOKE !
Mais à part ça, est-ce que tu avais finalement cédé à la curiosité (parfois, parfois saine) pour jeter un œil à Dexter ? (Voilà les questions auxquelles me mène ma propre curiosité, oui monsieur. C'est pas drôle mais je me demande quand même. )
Ha mais hè, j'espère bien ma Moute que rien n'arrêtera tes pokes !
RépondreSupprimerAlors, oui, bien sur, poussé par une saine curiosité, j'ai donc regardé (d'abord d'un œil méprisant et armé d'un sourire goguenard) la saison 2 (celle avec le personnage féminin Lila) du fameux Dexter dont tu me fis l'éloge. Et bien contre toute attente, j'ai bien aimé et je regardais tous les épisodes diffusés chaque semaine. Puis je suis devenu accroc. C'était terrible, je voulais la suite, la suite ! Une semaine d'attente c'était trop long ! je me rongeais les ongles, d'abord les doigts de mains puis ensuite ceux des pieds, et transpirais à grosses gouttes sur mon canapé en attendant le prochain épisode la bave aux lèvres! je me nourrissais exclusivement de chips au bacon et de rondelles de saucisson (dont je ne prenais même pas la peine d'ôter la peau) négligemment jeté sur un plateau repas, lui-même posé sur le même canapé !! l'enfer !
Heureusement, les scénaristes ont eu l'idée de faire mourir Lila la féline (le personnage que je préférais), tuée par Dexter ! "Quel connard" me suis-je dis, du coup je n'ai pas regardé la série suivante et guéri, rapidement je fus. Et ça va mieux.
Je l'ai échappé belle !! j'en frémis en y repensant..
POOOOKE !!
Comme d'hab', j'arrive bien après la publication de la note... Je n'ai plus la fraîcheur du post. Tant pis,j'ai quand même beaucoup apprécié cette note illustrée.
RépondreSupprimerIl y a du vrai...Facebook est fait pour parler de choses futiles, les choses importantes et intéressantes tu en parles justement avec tes vrais amis dans la "vrai vie".
Mais c'est ça de s'être entouré de blogueurs BD sur le dit réseau social, ils ont rien d'intéressants à raconter ^^
ha bah oui, là tu as dépassé la date de péremption, du coup ça sent un peu le moisi, comme un vieux marshmallow oublié au fond d'un placard sur l'étagère du haut ou comme un vieux pot de fluff abandonné qu... ha non, tu laisserais jamais faire une chose pareil. :)
RépondreSupprimerben ça dépend, c'est l'étagère du haut... j'ai un escabeau ou un tabouret ?
RépondreSupprimerha ha ! et bin alors ? on s'auto-vanne ? Même Grigou n'aurait pas osé.. heu si, en fait si.
RépondreSupprimerBon, alors essaie l'escabeau.. mais ajoute un tabouret une fois au sommet. :)