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lundi 31 mars 2008

Compte rendu de l'IRL

IRL du 26 mars 2008
à St Fière la Motte
Le compte rendu
Vous fûtes nombreux à répondre à mon invitation d’I.R.L sur le forum La brouette, en effet pas moins de 9 blogueurs répondirent présent.
Gertrude et moi-même avions organisé cette rencontre pour le 26 mars dernier dans notre propriété à St Fière la Motte. Rendez-vous était pris en premier lieu au centre ville vers 11h pour un apéritif et cacahuètes chez Maurice Pavreau au bar du même nom où nous absorbâmes quelques muscadets afin de faire connaissance et dérider l’ambiance quelque peu obscurcie par l’humeur peu badine de Bandrille, un blogueur névropathe, qui souffrait ce jour-la de douleur hémorroïdale. Puis, à bord d’une estafette aimablement prêtée pour l’occasion par la Société Agricole de Compost et Lisier, nous nous rendîmes, avec les non véhiculés, les autres nous suivant à bord de leur rutilante berline, à notre domaine où nous attendaient Gertrude et deux couples d’amis alcooliques.

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De gauche à droite, berthe Pochtron, Gaston Pochtron, Marcel Pochard et Gisèle Pochard. Membres de l'association des blogueurs alcooliques anonymes.

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Le parking bourré à craquer de bolides insensés.

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Quel plaisir de mettre enfin des visages sur de simples noms.

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La célèbre Simone Baurel et son compagnon Barnadé Bill en plein fou rire, venant de comprendre une blague que je leur avais raconté l'année précédente.

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Grand moment d'émotion. Fabrice Taré et Fred Nedbeouf, jadis amant, se retrouvent enfin après une longue séparation. Ils s'offrirent des perles de pluie, mais raviveront-ils les volcans qu'ils croyaient éteint ?

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Bandrille le blogueur névropathe. Devenu pauvre et célèbre depuis la création de sa maison d'édition spécialisée dans les invendus. Accompagné de quelques amis proctologues.
Gertrude nous avait préparé pour déjeuner un Bleuarg au cointreau, un plat régional qu’elle tient de sa mère à base de viscères de bique bouillies et farcies aux fenouils (le Bleuarg, pas sa mère). Ce n’est que vers 17 heures, après que tous aient vomis, que nous nous installâmes dans la buanderie, près de la cuve à mazout, pour dessiner. De la proximité de la chaufferie exhalait une chaleur douillette, et le petit digestif concocté par mes soins à base de térébenthine, stimulait notre créativité.
Nous avions décidé de nous imposer un thème, ou chacun s’exprimerait dans son style propre, noir et blanc, couleur, fusain, gouache, excréments… Nous pûmes ainsi engendrer quelques oeuvrettes si la conjonction de nos talents ne fut interrompue quelques minutes plus tard par l’évanouissement soudain et le coma qui s’en suivi de Simone Baurel, probablement allergique au cointreau.

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Le repas de noel en 1978 chez les Berganiz à Aubervilliers, mais ça n'a rien à voir.
En début de soirée, en raison d’une fuite de gaz de la chaudière, nous nous résolûmes à poursuivre notre projet créatif dans le jardin. La petite pluie fine et les retombés toxiques de l’incinérateur voisin ne gâcha point notre plaisir, c’est l’explosion de la chaudière et l’incendie qui s’en suivit qui nous contraint à remettre à plus tard cette petite réunion de blogueurs. C’est dommage.

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Heureusement, depuis cette IRL, nous sommes désormais client chez Direct Assurance. Ils sont sympa, ils fournissent gracieusement le tube de vaseline.

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Gertrude desbois et moi-même. L'année prochaine si tout va mieux.
Mais bon, je reste tout de même positif, lorsque je sortirai de l’hopital et que tous et toutes auront été réanimés, je ne manquerai pas de vous faire part de ma prochaine IRL.
Allez, à bientôt.

dimanche 29 avril 2007

Le salon de la truelle


Le salon international de la truelle 2007

Cette année encore, le salon international de la truelle initialement prévu à la porte de Versailles le 14 mai prochain est annulé. Le salon aura lieu comme l'année précédente dans l'abri jardin aimablement prêté par Mr Lagouge, au 256 impasse Dubarge derrière l'usine de retraitement désaffecté le long de la ligne de chemin de fer à Noisy le sec (93).

P.S Notre budget ayant souffert après l'achat d'une planche et de ses deux tréteaux, merci d'apporter sa chaise.

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Aimé GRELET, président de l'association des ami(e)s de la truelle.

Une exposition en hommage à notre président récemment hospitalisé en cure de repos dans un hotel capitonné, aura lieu dans la salle Wagram (derrière l'abri jardin) lors du salon international de la truelle le 14 mai prochain.


Ci-dessous, voici quelques pièces rares qui seront exposées salle Wagram.

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Afin d'offrir à notre président une nouvelle camisole en lin, une vente aux enchères de certaines de ses oeuvres aura lieu lors du salon en fin de journée ce 14 mai prochain. Les bénéfices de cette vente seront reversé intégralement sur mon compte à Lausanne.


jeudi 5 avril 2007

Le casting

Je visite régulièrement les blogs, et il y en a un qui m'amuse particulièrement, c'est le blog d'un certain Anpe, voilà quelqu'un qui recense tout un fatras de petites annonces, c'est absolument délirant. J'ai appris récemment qu'il avait pignon sur rue ! Il a ouvert une sorte de magasin assez austère, et ça à l'air de bien marcher cependant, parce qu'il y a toujours la queue. Bien que je n'aimasse point les lieux branchés, j'y suis pourtant aller la semaine dernière, porté par une irrépressible curiosité. Houlà, bonjour l'ambiance ! Niveau musique déjà, c'est pas très rock et en plus, ce jour là, tous les gens déambulaient en faisant la gueule, tenant des propos totalement incompréhensibles et usant de vocables dont le sens m'échappe : « Travail, tâche, emploi » c'est sûrement du vieux français. J'ai pourtant jeté un oeil sur les fameuses petites annonces de ce trublion d'Anpe. J'avoue ne pas avoir saisi l'humour de certaines d'entre elles, un peu trop d'avant-garde. Une seule a retenu mon attention : « Compagnie de théâtre cherche comédiens et comédiennes pour une adaptation théâtrale des « idiots » de Lars von trier, envoyez C.V pour casting ». Il me revint en mémoire ce souvenir exaltant lorsque, petit, j'avais joué devant mes camarades de classe écroulés de rire, une scène du malade imaginaire de Shakespeare. Fort de cette expérience et de ma grande culture théâtrale, je décidai, après m'être informé auprès de l'hôtesse d'accueil sur le sens du terme « C.V », de répondre à cet auguste invitation.

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Mon kurikuleume vité.
Malheureusement, j’ai fait une tache en posant ma tasse de café, c’est dommage. Mais bon, la présentation ne compte pas trop quand on a un dossier en béton.
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Ma lettre de mautivassion.
Là c’est pas du café, c’est de la crème praliné. Le problème avec les lettres manuscrites, c’est qu’il n’y a pas de correcteur d’orthographe, c’est dommage. Mais bon, l’important c’est d’exprimer avec conviction sa mautivassion.


J’ai joint à ma lettre quelques photos illustrant divers sentiments. Evidemment, cela coûte très cher chez un photographe professionnel, alors je fis appel à Gertrude POCHARD, une amie photographe sans emploi fixe qui possède un appareil numérique. Elle l’a reçu en cadeau après avoir commandé trois paires de chaussettes et une casserole en inox sur le catalogue des trois suisses. J’ai pris la pause, me suis concentré longuement, et laissa libre court à mon talent naturel. Gertrude n’eut qu’a appuyé sur le bouton, la technique a fait le reste. Et comme Gertrude est totalement dénuée de talent, elle m’a fait un prix avantageux.


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Je reconnais que le décor gâche un peu l’ensemble, c’est dommage.



Curieusement, je n’ai toujours pas reçu de réponse. Un jaloux aura-t-il détourné mon courrier ? Qui sait ? En tout cas, si vous avez besoin d’aide pour faire une lettre de mautivassion, un cévé, des photos, n’hésitez pas à me contacter. Allez, à bientôt.

dimanche 11 mars 2007

Festival de la BD à Ugine

Mon reportage au festival

Aujourd'hui, samedi, j'avais envie d'aller au Festi'Livre 8éme Edition, un festival BD organisé par la ville d'Ugine en Savoie. J'y suis allé avec des amis, y'avait Vincent, scénariste au chômage, François, dessinateur RMIste, Paul, illustrateur dépressif et puis moi, dessinateur sans emploi. Comme on avait pas les moyens de prendre le train, on s'est fait prêter une camionnette par un copain qui est en T.I.G Dans une casse à Bassens. On avait pas d'assurance mais bon, vu qu'elle était sûrement volé et qu'aucun d'entre nous n'a le permis, on allait pas chipoter sur les détails. On est donc partis ce matin avec nos press-book et des sandwich au pain. En avant pour le festival et la gloire prochaine ! J'avais pris avec moi mon appareil photo pour faire un reportage, et Paul avait eu la bonne idée de dérober une carte routière à la supérette.

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Notre camionette !
La photo est un peu flou, c'est dommage.
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On a roulé pendant des heures, puis nous tombâmes en panne d'essence à quelques kilomètres du festival. Quelle guigne! Paul à tenté courageusement de vendre quelques planches de ses BD à des autochtones pour nous payer quelques litres d'essence, mais personne ne fut sensible à son art. Heureusement, paul avait pris soin d'emporter avec lui une boite de Xanax. Finalement nous décidâmes de bivouaquer et d'entamer nos sandwich.
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Notre bivouac !
cette photo est un peu flou aussi, c'est dommage.
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Les plaines de Savoie !
Là on voit pas bien, c'est parce que j'avais mis mes doigts devant l'objectif,
sinon le paysage valait le coup d'oeil. C'est dommage.
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Mon grand père en 14-18 !
Mon grand-père Emile Desbois à combattu à Verdun durant la première guerre,
mais ça n'a aucun rapport avec le festival.
Je n'comprends pas ce que viens faire cette photos ici,
J'avais pourtant tous bien classé. C'est dommage.
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Finalement on a laissé tomber le festival et on est rentré à pieds avant que la nuit tombe.
C'est dommage, ça aurait fait un chouette reportage, je suis jamais allé à Ugine... Bah, ce sera pour la prochaine fois, mais je sais pas si on aura une autre camionette. Au retour j'ai pris le temps de faire une dernière photo de nous quatre, ça nous fera des souvenirs sympas.
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Vincent, François, Paul et moi !
Manque de bol, j'avais oublié d'ôter le capuchon de l'objectif. C'est dommage.
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A bientôt pour un prochain festival.